Les travaux s’annoncent d’une grande complexité technique et organisationnelle, nécessitant de nombreuses compétences. Grâce à son expertise en réalisation de projets urbains multi métiers, NGE adossé à 6 de ses filiales, sera en charge de la construction de cette méga bassine d’un volume de 10 500 m3.
La construction d’un méga bassin de rétention des eaux pluviales du capitaine Gèze à Marseille fait appel à des compétences techniques dans plusieurs domaines. « La gestion des eaux pluviales constitue un enjeu important afin d’assurer la sécurité publique (prévention des inondations) et la protection de l’environnement (limitation des apports de pollution dans les milieux aquatiques). Au-delà de cet enjeu le chantier du bassin de rétention est un symbole très fort pour Euroméditerranée puisqu’il s’agit de la première étape du projet de requalification de l’axe Cap Pinède-Capitaine Gèze. Cette opération portée avec la Métropole Aix-Marseille-Provence doit permettre une profonde mutation du secteur Gèze et accompagner le développement de la ZAC Littorale », a expliqué Aurélie Cousi, directrice générale de l’EPA Euroméditerranée.
Un interlocuteur privilégié
L’Établissement Public d’Aménagement Euroméditerranée (EPAEM) a ainsi confié à au groupement mené par NGE. Fort de son expérience en travaux hydrauliques et en site hyper-urbain, NGE a su se démarquer en apportant une offre globale à l’EPAEM regroupant l’ensemble des compétences métiers du groupe NGE (soit 6 de ses filiales), portée par un interlocuteur unique.
Le groupement est ainsi composé de NGE GC (mandataire) pour le génie civil, Guintoli pour le terrassement, EHTP pour les réseaux, NGE Fondations pour les soutènements et parois moulées, SOC pour les équipements et Agilis pour la signalisation provisoire- ainsi que Romag et Valentin TP. « Ces travaux représentent un vrai challenge pour nos équipes qui sauront relever le défi grâce à l’expertise des femmes et des hommes du groupe NGE », souligne Florian Rapetti, directeur agence NGE – Grands Travaux région PACA.
Un chantier environnemental
Au-delà de constituer une solution d’amélioration de gestion des eaux en stockant les surplus d’eaux en période pluvieuse afin de pallier la saturation des réseaux et éviter les rejets en mer de façon directe, le projet mettra également en avant l’économie circulaire au travers du stockage des terres excavées. En effet, celles-ci seront stockées dans le but d’un réemploi futur sur le projet global de réaménagement du quartier.
D’une durée 24 mois, les travaux consistent en la création de ce bassin en forme de trilobe de 20 m de diamètre réalisé en parois moulées. Des ouvrages annexes tel qu’un local technique, un collecteur de DN 1200 intérieur de 375 ml réalisé en micro-tunnelier, une prise d’eau et un ouvrage de surverse cadre de section 1,75*3,50 m sur 120 ml passant au-dessus de la trémie du métro, complètent l’ensemble. Enfin, ces ouvrages s’inscrivent dans un contexte géotechnique induisant des fondations profondes (une vingtaine de mètres), des soutènements provisoires et un renforcement de sol.
Chiffres clés
24 mois de travaux
50 collaborateurs en moyenne
28 000 m3 de terrassement en déblai
4 000 m2 de parois moulées
4 500 m3 de béton