Excellente nouvelle ! Le 5 septembre dernier, l’exécutif de la Métropole de Lyon s’est engagé à porter le taux de renouvellement des réseaux à plus de 1% chaque année, soit environ 40 km de canalisations en fonte d’une durée de vie de 100 ans. « Mais il faut aller encore plus vite et plus loin », dixit les Canalisateurs du Rhône.
Jusqu’à présent au second plan pour le grand public, la chasse au gaspillage de l’eau – en particulier potable – est désormais comme une évidence. Il en est de la responsabilité des élus. La Métropole de Lyon en a pris la mesure dans un contrat qu’elle vient de signer avec l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse et une vingtaine de maitres d’ouvrage – et qui prévoit 129 millions d’euros d’investissements sur 3 ans (2022-2024), les Canalisateurs du Rhône sont prêts à relever le défi du renouvellement des réseaux. L’objectif étant d’atteindre le taux de 1 % chaque année, alors qu’il est aujourd’hui de 0,8 % (contre 0,6% pour la France). Des chiffres enviables et plutôt vertueux, mais qui concernent principalement les efforts portés sur les canalisations de distribution et moins sur les conduites maîtresses de transport, beaucoup plus chères et complexes à changer. Or les récents incidents à Lyon viennent rappeler que le réseau reste fragile, notamment en période de sécheresse quand les sols se rétractent, ou notamment sous les lignes de bus.
« Nous, professionnels des canalisations du Rhône, sommes prêts. Prêts à investir pour répondre présent aux défis du renouvellement urgent des canalisations et conduites d’eau potable, dans le respect des nouveaux enjeux environnementaux. Prêts à chasser les fuites grâce à des outils performants de cartographie, de détection et de repérages de débit.
Prêts également à renouveler des réseaux d’assainissement des eaux usées, encore plus mal lotis », a ainsi commenté Laurent Carrion, président de la Chambre professionnelle de Canalisations de BTP Rhône.