Parmi les dernières solutions de diagnostic commercialisées par MyNDS, la caméra acoustique NL Acoustics est un outil qui permet plusieurs applications selon deux modes. Un premier mode pour la détection de fuites d’air ou de gaz et un autre pour la détection de phénomènes de décharges partielles électriques avec un avantage, la simplification de ces opérations.
L’outil est simple et rapide à utiliser, mais il est surtout très performant. Commercialisé en France par MyNDS, la caméra acoustique NL Acoustics est comme son nom l’indique, sensible à certains bruits. Grâce à ses 124 micros, l’appareil est ainsi capable de détecter et localiser avec une grande précision, les fuites sur les réseaux apparents sous pression d’air comprimé et de gaz sur les sites industriels gaziers, métallurgiques, les cimenteries, mais aussi les hôpitaux. Ça, c’est pour le mode « air comprimé ».
La signature acoustique de l’air en deux modes
Il sera également capable en mode « élec », de détecter les grésillements émis par les décharges partielles. Lors des opérations de maintenance réalisées par RTE, le gestionnaire teste les isolateurs (supports) de poteaux sur les installations de transport HT pour savoir s’ils sont exempts de décharges partielles électriques, signes avant-coureurs de défauts. « L’opération est un peu plus complexe, souligne Julien Cabagno, co-gérant de MyNDS. Mais les grésillements ainsi observés grâce à notre caméra acoustique et cela jusqu’à 100 m de distance de ces poteaux, a l’avantage de pouvoir se connecter à une Intelligence artificielle (IA) et d’analyser si ces grésillements nécessitent une intervention ou pas. Car la décharge partielle, phénomène électrique, a, elle aussi, une signature acoustique particulière. »
Du temps et de la précision
En mode gaz, le NL Acoustics va détecter facilement les points de fuite sur les réseaux apparents, même lorsque le milieu est bruyant. « Lors des visites périodiques, le détecteur va permettre de rapidement évaluer l’état du réseau, et cela de manière précise », reprend le dirigeant. Mise en image grâce à la caméra qui va filmer et prendre en photo, la fuite et toutes les données sont enregistrées afin d’établir, par la suite, un rapport détaillé du débit et de l’éventuelle urgence de l’intervention à programmer mais aussi, une estimation du cout financier de la perte. « Par rapport à une recherche plus traditionnelle, cet outil a aussi l’avantage d’être très simple à utiliser. Équipé d’une batterie de filtres qui vont filtrer les signaux acoustiques et surtout, de 124 micros MEMS, qui vont avoir un angle et un degré d’ouverture très faible (0,5°), on va pouvoir corréler et déterminer avec une grande précision la fuite », relève encore Julien Cabagno avant de conclure, « Il y aura sans doute d’autres applications que nous trouverons au fur et à mesure ».